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Qu’est-ce qui t’a poussé à jouer dans ce spectacle ?
On est venu me chercher. Jean-Luc aime bien réunir des gens de tous horizons. Moi, je suis photographe à la base, même si j’ai été comédienne à 16-17 ans. Il aimait bien ma manière de travailler : vite et efficace. Il aime mélanger les gens, et ça permet d’apprendre sur le tas : c’est vraiment l’idée du théâtre de rue, du théâtre populaire, c’est tout public. Ce que j’aime c’est vraiment donner du bonheur aux gens.
Depuis combien de temps joues-tu dans cette compagnie ?
J’y suis depuis 4 ans.
Pourquoi as-tu choisi ce rôle ?
Je n’ai pas choisi. Jean-Luc choisit les acteurs en fonction des personnages qu’il veut leur faire jouer. Mon caractère collait bien au rôle de script, d’organisatrice.
Aurais-tu voulu jouer un autre rôle ?
Non, j’aime bien mon personnage.
Nous n’avons pas tout compris et surtout quel était le 2ème spectacle ?
L’histoire n’est pas essentielle. C’est normal de ne pas avoir compris. Beaucoup de spectateurs m’ont dit ça. Les deux spectacles sont censés se passer au Moyen Age et se confondent. Personne de l’équipe n’a lu ces pièces. Ce qui compte le plus ce sont les effets et le rythme.
L’avez-vous joué dans une autre langue ? Comment faites-vous par exemple si vous jouez la pièce en Chine ?
On le joue en Espagnol quand on va au Chili, en Espagne et au Portugal. Là encore, l’histoire compte moins que les effets visuels. Le but de Jean-Luc c’est que tout le monde comprenne : vieux, jeunes... En Hollande, on l’a joué en français et tous les spectateurs se sont levés pour applaudir.
Pourquoi y avaient-il des fleurs sur ton micro ?
On m’avait donné un micro "tout pourri" et je l’ai arrangé pour faire de mon personnage une fille blonde très coquette.
- Bérangère
Julie a été super gentille avec nous en répondant à nos questions. Elle nous a fait visiter les loges, le plateau. Elle a même appelé les autres artistes pour faire une photo de groupe sur scène. On a ainsi rencontré Etienne, le pompier qui nous a montré la machine à neige, Bérangère et son choupinet, on n’est pas sûr mais on croit qu’il s’appelle Franck, et tous les autres.
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On est trop contents car on doit être les seuls à être rentrés dans leurs loges, et à voir les trucages. On sait comment le camion a pris feu mais on ne vous le dira pas. On connait aussi la machine à vomir mais on le gardera pour nous. Allez, on vous dévoile deux scoops : pour le crottin de cheval, il tirait une petite ficelle et, de la trappe sortait le "vrai-faux caca", fait de sciure de bois, de la colle et de l’herbe. Et pour les boyaux qui sortent de son ventre : ils les a mis dans un plastique de congélation où il a fait des petits trous pour que ça lâche pendant le spectacle. Il accroche cette grosse poche par deux ceintures et tire sur une ficelle pour que tout tombe. "c’est pour cela que tu paraissais plus gros à la fin", a dit Anais.
Julie nous a dit qu’ils ont fait le spectacle 150 fois et qu’ils ajoutent de nouvelles choses à chaque fois.
- Groupe
On remercie tous les artistes et techniciens (environ 12) de Royal de Luxe qui nous ont accueillis.
Merci pour tout. A bientôt devant un autre spectacle...