Pour clore mon BTS Communication Visuelle, je devais réaliser un projet personnel et professionnel. J’ai alors choisi de travailler sur le Festival des Arts de la Rue du Pays de Morlaix (FAR), pour tout l’univers onirique, drôle et décalé qu’il apporte à la ville. Après plusieurs recherches sur la ville de Morlaix, sur le Fourneau, et sur les arts de la rue en général, j’ai séquencé mon projet en quatre axes distincts de travail. Chaque axe est documenté et comprend une phase de recherche créative, une phase de projection, et pour le dernier une phase de développement ainsi qu’une autre de finalisation.
Féerie bretonne
En premier lieu, j’ai recréé un univers féerique avec des personnages extravagants alliant réalité, imaginaire et clins d’oeil à la Bretagne. Au fur et à mesure de mes recherches, mon univers s’est ouvert sur l’extérieur pour arriver à une déambulation dans la ville. Dans mes recherches, j’ai également joué sur l’expression « à portée de main » , puisque le festival est gratuit et ouvert à tous.
Perturbation du quotidien
Ensuite, j’ai travaillé sur les codes visuels de l’affichage de rue afin de coller avec le « décor » du festival. Un jeu de séquences visuelles permet de rythmer l’affiche. Plusieurs allusions sont également faites à Morlaix et à son statut de ville portuaire, qui fait le lien entre la mer et la terre.
Apesanteur fantastique
Pour cette partie du projet, j’ai intégré le public -qui fait aussi la force du festival- dans un univers alliant réalité et imaginaire, à l’image du festival. La ville de Morlaix est de nouveau identifiable dans mon travail, par le biais des maisons à pondalez et du viaduc. La présence du pavé fait le lien entre le visuel et les arts de la rue.
Immersion insolite
Enfin, pour mon dernier axe de travail, mon idée était de plonger le spectateur dans un tout autre univers, où les codes habituels sont renversés et où rien ne répond à la « normalité » . J’ai ainsi photographié plusieurs situations insolites : arroser une plante dans l’eau, sortir son parapluie dans une piscine, promener son poisson rouge dans une piscine, ... La notion d’apesanteur subaquatique m’est apparue comme un lien avec les arts de la rue : dans chacun des cas, le corps est amené à s’exprimer différemment, plus librement que dans la réalité. Cet axe me paraissant le plus original et le plus attractif visuellement, j’ai décidé de le développer et de le finaliser.