La maison est jaune, couleur soleil, synonyme de vie, légèreté, joie. Son ouverture nous fait découvrir un personnage haut en couleurs, à l’esprit narcissique, vivant parmi ses portraits et un miroir lui permettant d’admirer son reflet. De toute évidence, cet homme se voue un amour démesuré. Cet amour fou va le conduire à oublier le temps qui passe et qui dans l’ombre œuvre en silence.
Tout à coup, le décor change, les couleurs s’assombrissent, la musique se fait plus ténébreuse, plus lugubre. L’angoisse monte et au final, c’est la mort qui rend une dernière visite à notre narcisse.
Le côté tragique de ce spectacle est rehaussé par l’accompagnement des 2 chorales. La musique, les voix sont en osmose avec le spectacle qui se déroule sous nos yeux. C’est intéressant de découvrir que le théâtre de rue n’est pas simplement voué à la comédie, mais permet également d’aborder des thèmes à priori plus difficiles.
- La Mort arrive...