Avant le spectacle, nous sommes prévenus avec humour par l’un des jeunes comédiens que la compagnie est chilienne et que peut-être nous ne comprendrons pas tout, à cause de l’accent. C’est pourquoi un dépliant présentant les seize tableaux de l’adaptation de Richard III nous est donné.
De plus, des panneaux annonceront chaque tableau.
La sobriété de l’astucieux pont-levis et des accessoires contraste avec la carnavalesque débauche de couleurs des costumes.
Les tragédiens aux visages masqués et les marionnettes évoluent avec vivacité, agilité et précision, dansent avec une grâce délicate, nous émeuvent parfois jusqu’aux larmes,
et manifestent énergiquement une violence de têtes coupées que la musique de rock accompagne parfaitement.
Cette violence, c’est celle de Richard III,
souffrant depuis l’enfance de sa laideur et devenu assassin.
C’est aussi celle des soldats qui, seuls, sont coiffés de casques contemporains.
A la fin, "le Sanglier sanguinaire est mort" et le Peuple doit "apprendre à gouverner".
Le journal du FAR par lefourneau.com