Vers 22H30, la nuit est tombée, et nous quittons la Maison des Associations pour nous rendre jusqu’au parking Bremat de la zone industrielle. Nous sommes plus de 800 en place. Un grand décor industriel nous attend...
- Un univers étonnant
- Des caisses volumineuses se déplacent à l’aide de transpalettes.
Des percussions se font entendre, des hommes et des femmes en bleu de travail tapent sur une structure métallique. La musique est forte.
- Les "golden boys"
Des goldens-boys achètent à la Bourse, ils s’enrichissent, tout va bien. Puis, tout se dégrade, la Bourse s’effondre, la musique devient oppressante, la crise s’installe, les chômeurs sont nombreux. Désemparés, les yeux hagards, ils errent...
Devenus des êtres fragiles, enfermés dans leur solitude, ils perdent leur identité dans un univers qui se révèle hostile. Peu de paroles, quelques tentatives de dialogue avortées, des cris, la musique, des bruits, un saxophone omniprésent, les gestes désarticulés de désespoir, de solitude , de révolte, occupent l’espace. La caméra filme au plus près les comédiens et projette leurs états d’âme sur grand écran...